L’affaire
du crash du DC-6 de M.H. |
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En quelques lignes … Monsieur Dag Hammarksjöld (MH), secrétaire général des Nations Unies (ONU), avait un rendez-vous avec Tshombé, le dimanche 17 septembre à N’dola (Rhodésie), afin de discuter d’un cessez-le-feu au Katanga. Son avion (un DC-6) n’atterrira jamais à N’dola et l’on retrouvera le lendemain son épave à quelques kilomètres de là. |
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Photo
prise lors d’une précédente rencontre |
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Caractéristiques générales du DC-6 … | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Compte à rebours …
Le mercredi 13 septembre 1961, à l’aube, en plein conflit entre l’O.N.U. et les Katangais, Tshombé, qui était prêt à signer n’importe quoi, avait accepté d’annoncer lui-même à la Radio la fin de la Sécession du Katanga. Cependant, il avait posé ses conditions et elles étaient très dures. Un exemple : il ne voulait jamais plus avoir à faire avec O’brien (représentant de l’O.N.U. à E’ville) mais par contre il acceptait de rencontrer Monsieur Hammarksjöld Dag (secrétaire général des Nations-Unies) lui-même, en territoire neutre, à savoir la Rhodésie et plus précisément à N’dola, aéroport qui permettait aux grand avions de se poser.
Le samedi 16 septembre 1961, M.H. envoya un message à Tshombé pour lui demander de le rencontrer afin de régler les modalités qui entraîneraient un cessez-le-feu immédiat au Katanga.
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Le
dimanche 17 septembre au matin, M.H. reçu la réponse
de Tshombé. Ce dernier exigeait que les troupes de l’O.N.U.
restent dans leur camp et que tout mouvement de troupe soit arrêté.
Dans un premier temps, M.H refusa … |
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Puis
vers midi, il accepta et demanda que l’on prépare
l’Albertina, un DC-6 affrété à la compagnie
suédoise Transair, afin de transporter le secrétaire des
Nations-Unies. |
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A
16h30, la Cadillac de l’O.N.U. gagna l’aéroport
et l’avion décolla immédiatement pour prendre , non
la direction Sud-Est, mais plein Sud. Attention, ici (encore) les versions
divergent. D’autres sources disent que le DC-6 pris la direction
Est, puis une fois au lac Tanganyika la direction Sud afin d’éviter
Kamina, mais surtout Kolwezi … |
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De
22h à minuit et demie Tshombé (entouré de
Kibwé, Kimba et Nnende Odillon) attendit l’avion sur le tarmac
de N’dola. Il était arrivé de la petite ville voisine
de Bancroft où il s’était réfugié. Il
était venu avec son bimoteur personnel, un Cessna, piloté
par le Belge Olivier de Radigues. Tshombé semblait d’humeur
joviale. |
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A
23h30, Tshombé commençait à montrer des
signes d’impatience. A plusieurs reprises, on alluma puis éteignit
les balises de la piste difficilement reconnaissable de nuit car entourée
d’importants complexes miniers qui travaillaient 24h/24 et qui étaient
eux aussi fortement éclairés. |
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A
minuit 6, on entendit le vrombissement du DC-6 au-dessus de la
piste. Il devait être à 2 ou 3 mille mètres d’altitude
au-dessus de la piste. On alluma alors les balises et l’Albertina
demanda l’autorisation d’atterrir. Puis, tout à coup,
après avoir effectué plusieurs tours au-dessus du terrain,
le DC-6 prit subitement la direction du Nord, comme s’il avait décidé
de ne plus se poser à N’dola. Ce qui fut annoncé quelques
minutes plus tard par un message phonique envoyé à la tour
de contrôle ; « M.H. avait tout simplement changé d’avis
et ne se poserait pas à N’dola ». Sur le tarmac, Tshombé
était hors de lui et tendait le poing vers le ciel ! |
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Le lundi 18 septembre vers 15h, soit le lendemain, l’épave du DC-6, « l ‘Albertina », sera retrouvée par le pilote de Tshombé, Olivier de Radigues. Les débris se trouvaient à une dizaine de kilomètres de N’dola. C’est aussi de Radigues qui prendra les toutes premières photos aériennes de l’accident.
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Les enquêtes.
Plusieurs
enquêtes ont été réalisées … il
y eut d’abord celle de la commission d’enquête des Nations-Unies,
puis celle de la commission d’enquête rhodésienne,
ensuite celle faite par la compagnie suédoise Transair qui avait
loué le DC-6 à l’O.N.U. , enfin le ministère
suédois pour les affaires étrangères avait aussi
commissionné un certain Bengt Rössiö Teby afin d’enquêter
sur ce qui deviendra « l’affaire M.H. ». |
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Les causes « probables
» de l’accident. * La version d’une attaque aérienne.
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C’est
O’Brien (représentant de l’ONU à E’ville),
farouche adversaire des Katangais et qui, presque chaque jour devait
chercher refuge dans son parc sous les bombardements, qui a tout de
suite émis l’idée que c’étaient les
mystérieux avions à réaction katangais qui avaient
abattu l’avion officiel de M.H. Il faut savoir qu’un seul
avion à réaction volait ; c’était le Kat
92 (Fouga Magister : http://www.inchi-yetu.be/fouga001.html)
qui avait détruit au sol un |
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Le
Major belge Delin confia à Jacques Le Bailly (grand reporter et
correspondant de guerre) qu’il aurait manqué 400 kilomètres
d’autonomie au Fouga pour être au rendez-vous mortel de M.H.
Il précise aussi que le Kat 92 n’était pas équipé
pour le vol de nuit et qu’il était bien le seul avion à
réaction que l’aviation katangaise possédait. |
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Le
Fouga devait être basé à Kolwezi, comme l’explique
Joseph Delin sur cette photographie prise par Philippe Le Tellier le 24
juillet 1961. |
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Personnellement, j’ai fait des calculs des distances
qui pouvaient être parcourues par le Fouga en connaissance de son
autonomie. Voici ce que cela donne :
KOLWEZI –N’DOLA-KOLWEZI soit 860 kilomètres.
L’autonomie du Fouga Magister était de 925 kilomètres … Si
le Fouga avait décollé pour cette macabre mission, ce n’est
certainement pas de Kamina, Impossible.
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De
Kolwezi, matériellement faisable, mais pas avec un avion qui n’est
pas équipé vol de nuit et qui aurait mis un certain temps
avant de repérer le DC-6 … impossible aussi … Delin
aurait-il dit la vérité ? Rappelons que ce n’est pas
lui qui pilotait le Fouga mais José Magain (décédé
dernièrement et inhumé à Sprimont le 18 janvier 2003). |
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* La version d’une erreur de pilotage due aux altimètres.
Le
pilote Per Hellonquist, de l’Albertina, était suédois
et avait une mauvaise connaissance de l’Afrique. |
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La version selon laquelle le DC aurait été détourné
par un pirate de l’air. (Selon
le témoignage de Jacques Duchemin, journaliste français,
alors âgé de 28 ans et Sous-sécrétaire d’Etat
à la guerre du Gouvernement de Tshombé). |
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Pour
Jacques Duchemin, très proche de Tshombé,
l’hypothèse selon laquelle le Fouga Magister aurait abattu
le DC-6 loué par M.H. doit être écartée. Plus d’un an après l’accident, il témoigne : « Tshombé n’avait pas digéré son arrestation à Coquilhatville, dont il rendait l’ONU responsable. De fait, à la sortie d’une réunion de la Table Ronde qu’il avait quittée en claquant la porte, il fut arrêté et emprisonné par deux soldats congolais sous les yeux des militaires de l’ONU qui s’amusèrent beaucoup de sa mésaventure. Il fut cependant libéré. Durant le mois de
septembre suivant, les casques bleus attaquèrent E’ville
sans préavis. Tshombé réussit à s’enfuir
à Bancroft où il apprit les massacres et les viols perpétrés
par les soldats de L’ONU sur la population européenne et
katangaise à E’ville. Tshombé eut
alors l’idée de kidnapper l’avion de M.H. et de le
détourner sur Kolwezi. M.H. prisonnier, l’ONU capitulerait
et connaîtrait les mêmes humiliations qu’il avait
vécues. Gheysels était habillé en sergent de l’ONU et possédait de fausses cartes de la même organisation mondiale. Les gardes du corps crurent que R.Gheysels appartenait au service de sécurité. C’est comme cela qu’il embarqua dans l’avion, avec dans sa serviette un revolver. L’avion s’envola vers l’Angola afin d’éviter le terrifiant Fouga Magister. Vers minuit, Robert Gheysels s’aperçoit que le DC-6 va atterrir à N’dola. Kolwezi n’est qu’à une heure de vol et il reste encore assez d’essence dans l’avion pour l’atteindre. C’est le moment pour lui d’entrer en action. Il se place dans l’encadrement de la porte qui sépare la cabine de pilotage de celle des passagers. Il ordonne alors au pilote de couper la radio et de se diriger vers Kolwezi. Le pilote, au lieu de prendre la nouvelle direction, tourne en rond en espérant un revirement de la situation. Les gardes du corps essayent ensuite de ceinturer le pirate qui tire à plusieurs reprises. L’appareil s’écrase … »
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Cette
version semble dans un premier temps rocambolesque, mais à y regarder
de plus près, plusieurs « détails » semblent
troublants … De fait, il faut savoir qu’un seul homme (Harold Julian) survécut à l’accident mais succomba quelques heures plus tard suite à d’atroces brûlures. Son témoignage fut enregistré et la bande du magnétophone devait par la suite mystérieusement disparaître. Ce témoin évoque, dans son délire, plusieurs explosions à bord avant que l’avion ne s’écrase |
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De
plus, comment expliquer qu’il y aurait, dans le corps d’un
compagnon de M.H., une balle ayant occasionné une blessure mortelle
? La commission d’enquête de l’ONU mentionne dans son
rapport que 3 cadavres portaient des traces de balles.Monsieur Teddy Lindstön,
journaliste scandinave, cite le témoignage du chef pilote de Transair
qui affirme (étant un des premiers sur les lieux de l’accident)
que le cockpit de la cabine de pilotage contenait des traces de balles
tirées de l’intérieur de l’avion. On peut aussi
se poser la question, à savoir, pourquoi l’Albertina tourna
en rond autour de N’dola, trains sortis, pendant plus de quarante
minutes avant de s’écraser ? |
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Version Jean Zumbach dans son livre : «
Mister Brown (aventures dans le ciel) », col. Vécu, éd.
Robert Laffont, 1976, |
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Rien
de bien neuf si ce n’est que ce rendez-vous avait été
tenu secret et que Tshombé avait , dans un premier temps, invité
Hammarskjöld à E’ville, ce que le secrétaire
général de L’ONU refusa … comme quoi une certaine
méfiance régnait déjà entre les deux hommes. Il affirme que la commission d’enquête (sans préciser laquelle) n’a pas trouvé de trace de balles de mitrailleuses aériennes sur le DC-6. Il dit aussi « que l’avion de MH a été comme détourné et s’est ensuite écrasé dans la forêt. ». |
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Version Major Siegfried Mueller dans son livre : «
Les nouveaux mercenaires », éd. France-Empire, 1965, pp 235,236. |
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Dans
son évocation de l’accident, Mueller commet dès le
départ une erreur car il affirme que Tshombé attendait Hammarskjöld
à la Luano !!! Faux … Tshombé était sur le
tarmac de N’dola.
Mueller affirme aussi avoir lu beaucoup de versions romancées sur cette tragique disparition. Il dit avoir appris de la bouche d’un mercenaire, qui fut un des plus proches collaborateurs du général van Horn (commandant des troupes de l’ONU) sa version de l’affaire H … La version de cet homme, Mueller la gardera secrète ! Cependant, il laisse deviner au lecteur que c’est l’ONU elle-même qui serait responsable de l’accident. De fait, lorsque MH est arrivé à Léopoldville, il a appris les atrocités et les massacres commis par certains contingents de l’ONU au Katanga. Dès lors, il s’est montré très sévère pour les responsables. Ces derniers auraient affirmé « C ‘est l’utopiste ou nous !… ». L’utopiste étant bien sur MH. Encore plus troublant, ce seraient ces mêmes personnes qui auraient pris l’initiative de charger dans l’Albertina de MH (messager de la paix), des caisses de munitions ??? |
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Version Colonel Jean Schramme dans son livre : « Le bataillon Léopard », éd. Robert Laffont, 1969, p 86. |
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Selon
Jean Schramme, Dag Hammarskjöld est mort dans un accident d’avion
que l’on a volontairement rendu mystérieux et qui s’explique
d’abord par les épouvantables conditions atmosphériques
et aussi par l’explosion des caisses de munitions, chargées
contre son gré dans l’appareil à Léo. Il affirme aussi qu’un des collaborateurs de l’Irlandais O’Brien (représentant de l’ONU à E’ville), en fait le plus grand ennemi du régime de Tshombé, eut ce mot atroce en apprenant la mort de MH : « L’utopiste est mort ! A nous de jouer ». Le cessez-le-feu, péniblement négocié, fut immédiatement remis en question. L’opération de l’ONU « Revenge » est alors commencée ; il fallait réduire la sécession katangaise par la force. |
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La version de Matthew Hughes. (Docteur et écrivain anglais) |
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Matthew
Hughes affirme que l’explication officielle de l’accident
est une erreur de pilotage. Mais au vu des documents enfin accessible
à la bibliothèque de Bodleian, à l’université
d’Oxford, peut-on conclure que la mort de MH est vraiment accidentelle
? Il n’y eut qu’un survivant, le sergent Harold Julien. Il
ne survécut que pendant cinq jours et décéda suite
à ses brûlures. Il affirma qu’il y eut une série
d’explosions dans l’avion … |
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La version de Wilbur Smith.
(Ecrivain
de langue anglaise, né en Rhodésie du Nord et auteur du
roman « Le dernier train du Katanga »). |
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Selon ces notes (elles aussi accessibles maintenant à la bibliothèque de Bodleian), l’accident de MH serait le résultat d’une opération dirigée par les mercenaires du Katanga et qui avait pour but d’arrêter et d’enlever le secrétaire général de l’ONU. De fait, les mercenaires se doutaient que la visite de MH avait pour but la suppression de l’armée katangaise. Toute l’opération aurait été menée par un certain monsieur X . Cette opération aurait été menée sans que Tshombé n’en sache rien. L’opération consistait à détourner à l’aide du Fouga Magister, le DC 6 et de le diriger vers Kolwezi pour empêcher le secrétaire général de l’ONU de parler à Tshombé. Le but n’était donc pas de détruire le DC 6 mais de le détourner. Le Fouga Magister aurait été équipé de réservoirs qui lui permettaient dès lors de parcourir de plus longues distances. Voyant que le DC 6 prenait contact avec la tour, le pilote du Fouga tira une salve d’avertissement sur l’appareil qui transportait MH, qui lui fut fatale. |
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Version Jean-Pierre Sonck et Daniel Despas dans leur article :
« L’Aviation Militaire Katangaise 1960 - 1963 », extrait du périodique trimestriel n°3/97 des Vieilles Tiges de Belgique. Les
auteurs font allusion à l’accident en stipulant que le Fouga
Magister fut interdit de vol après l’annonce du crash du
DC-6 de MH. Ils précisent aussi qu’une commission d’enquête
rhodésienne envoyée à Kolwezi peu après, conclura
à l’impossibilité d’une interception aérienne
et rejeta la cause de l’accident sur le pilote suédois du
DC-6 qui aurait confondu N’dola (Rhodésie du Nord) avec N’Dolo
(Congo-Léopoldville) dont les hauteurs des aérodromes étaient
totalement différentes.
La
commission de l’ONU a travaillé en collaboration avec les
observateurs suédois et le conseil à la recherche rhodésien. |
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Mes conclusions ...
Beaucoup d’autres versions existent encore au sujet
du crash de l’avion de MH … mais les avis rejoignent les dires
cités ci-dessus. Ben Debourse. ben.debourse@skynet.be
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