Dès l’indépendance
du Katanga, proclamée le 11 juillet 1960, Tshombé trouvait
que le prestige d’un jeune Etat exigeait qu’il ait son hymne
national et que son président ait une garde personnelle. |
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Photo Ph. Le Tellier. | ||||||||||||||||||||
Le
Katanga indépendant aura donc sa garde présidentielle montée
… Casques et uniformes ont été loués à l’Opéra de Paris. Moïse Tshombé eut donc sa « Garde Présidentielle », mais non sans mal … De fait, il a dû faire venir les montures de Rhodésie, car le Katanga ne possédait pas de chevaux de parade. |
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Photo U.P.I. | ||||||||||||||||||||
Les
chevaux arrivés de Rhodésie, rares étaient ceux qui
osaient les enfourcher … Alors, dans ce climat, qui n’est pas le leur, les montures sont mal nourries, mal soignées et meurent les unes après les autres … et c’est la garde qui fait ripaille ! |
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Photos Paul Ribaud. | ||||||||||||||||||||
Dès
lors, ce sont des cavaliers sans montures, aux grandes bottes inutiles
qui rendent les honneurs et se déplacent en Jeep ! Ainsi, Tshombé, le réaliste, a-t-il eu lui aussi un caprice d’enfant ! Cette idée de « Garde Présidentielle » fera d’ailleurs des émules … |
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Il
est évident que les uniformes de la Garde Présidentielle
de Moïse Tshombé avaient été copiés sur
ceux de la Garde Républicaine Française. |
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Ci-dessus,
casque d’officier de la Garde Républicaine Française
(modèle 1908 avec légion d’honneur). |
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Photo Paul Ribaud | ||||||||||||||||||||
En
définitive, nous avons eu notre Katangaise et la Garde Présidentielle
veillera sur le palais de Moïse Tshombé. |
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